Un père pourvoit[1] à dix enfants mais dix enfants ne sauraient pourvoir à un seul père. Rabbènou Ibn Êzra. Le Rabbi Yossef Itshac de Lubavitch attribue ce phénomème filial à la relation affective qui unit le Créateur à Son Peuple : D.ieu aime Ses Enfants plus qu’eux ne L’aiment.[2]
L’amour, le remède le plus efficace à tous les maux de l’àme.[3] Si l’amour n’est pas le pain de la vie, il en est l’élixir[4]. Veux-tu être aimé ? Alors, aime ![5] Grande est la force de l’amour qui se fraye un chemin jusqu’au Trône céleste.[6] La crainte est l’œuvre de l’homme, l’amour, l’œuvre de D.ieu.[7] L’amour et la crainte, deux contraires que seul D.ieu peut concilier.[8]
[1] Pourvoir, v. tr. Donner, mettre quelqu’un en possession de quelque chose qui lui est nécessaire ou qui peut lui être utile. Alimenter, approvisionner, doter, équiper, fournir, subvenir.
[2] Cité par Étincelles, p. 15. Rav Élie Marciano.
[3] Rabbi Naftali de Rofchitz. Cité par idem.
[4] n. m. Médicament liquide composé de sirop et d’alcool.
Breuvage magique, magistère, philtre : élixir d’amour, élixir de longue vie, népenthès.
Rabbi Menachem Mendel de Kotsh. Cité par idem.
[5] Le Baâl Chem Tov. Cité par idem.
[6] Rabbi Lévi Itshac de Bartitchev. Cité par idem.
[7] Rabbi Aryé Leïb de Gour. Cité par idem, p. 16.
[8] Le Maguid de Mezeritch. Cité par idem, p. 16.